LA NATURE COMME ART DE VIVRE

MESSAGERS DE LA NATURE
Sarah a créé Or Végétal pour ravir et enchanter ses clients. Elle a une confiance inébranlable dans la capacité de ses artisans fleuristes à insuffler créativité, positivité, couleur et vie. Entre leurs doigts naissent comme par magie les histoires les plus douces, les plus secrètes, les plus belles glanées au fil des saisons.
Nous travaillons avec des fleurs et des plantes parce qu'elles nous parlent. Nos clients en ont besoin car elles parlent en leur nom. Nous racontons leurs histoires, tels des messagers de la nature au cours d'une aventure poétique onirique.

Puisque l'on vous dit
Que les Fleurs parlent
N'écoutez plus les gigolos
Imitez-donc les Abeilles
Les Papillons les Coccinnelles
Les lilas sont infidèles
Bien plus que les artichauts
Les chardons et les résédas
Imitez donc la glycine tendre
Comme la poitrine d'un oiseau
Coeur clairvoyant fleur sincère
Aussi fragile qu'une larme
Mais après les fleurs de la terre
Acceptez toutes les fleurs du ciel
Qui chantent le jour rêvent la nuit
INTERVIEW AVEC SARAH
Derrière chaque bouquet… les aspirations et le savoir-faire de Sarah se conjuguent pour proposer des plantes et fleurs fraîches, composées avec amour et passion.
Q : "Après toutes ces années de passion et d'aventures, quel est votre rêve pour Or Végétal?" R : "(Elle regarde par la vitrine) Qu’un jour, chaque personne qui entre ici reparte en sentant qu’elle fait partie de la nature. Et… (elle cligne des yeux, malicieuse) créer un jardin éphémère, voire une serre géante, sur la place de Pau, où les gens cueilleraient leurs propres fleurs. Gratuitement. Juste pour le plaisir de partager."
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Q : "Avec toutes les histoires que vous racontez à travers vos plantes et fleurs, avez-vous une anecdote qui résume votre quotidien de fleuriste?" R : "(Elle hésite, émue) Un matin pluvieux, un homme est entré, timide. Il voulait « la fleur qui dit je t’aime sans le dire ». Je lui ai créé un bouquet avec des anémones (pour la sincérité), des myosotis (appelés aussi « Ne M’oublie Pas ») et une seule rose… sauvage. Trois mois après, ils sont revenus ensemble m’apporter des graines de leur jardin. (Elle essuie une larme) Ça, c’est mon salaire."
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Q : "Vous privilégiez les fleurs locales et de saison en circuit court pour garantir leur fraicheur. Pourquoi vous imposer ce choix exigeant ?" R : " Parce qu’une fleur locale, c’est une histoire ici et maintenant. Une tulipe forcée sous serre en décembre n’a pas le même parfum qu’une tulipe des Pyrénées qui a dansé avec le printemps. (Elle s’anime) Et puis, travailler avec les producteurs de Béarn… C’est une chaîne de passionnés ! Chaque matin, quand je reçois leurs camélias ou leurs renoncules, c’est comme ouvrir une lettre d’amour de la région."
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Q: "Votre amour pour les plantes et les fleurs semble profond… D’où vient cette connexion avec la Nature?" R: "(Elle caresse un anthurium) Mon grand-père était jardinier. Enfant, je passais mes étés à courir dans ses champs près de Pau, les mains pleines de terre. Un jour, il m’a dit : « Regarde comment une fleur fragile perce le béton. Elle nous apprend à vivre. » (Elle sourit) Je crois que je n’ai jamais arrêté de creuser la terre depuis.
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Q: "Bonjour Sarah ! Quand on entre dans votre boutique Or Végétal, on est frappé par la poésie qui s'en dégage. Quel moment, récent, vous a fait dire : « C’est pour ça que je fais ce métier » ?" R: (Ses yeux s’illuminent) "Oh, c’était il y a quelques semaines… Une cliente est entrée en silence, les larmes aux yeux. Elle voulait un bouquet pour l’anniversaire de sa mère, décédée l’an dernier. Elle m’a décrit son jardin d’enfance : des pivoines, des delphiniums, une touche de romarin… Quand je lui ai tendu le bouquet, elle a chuchoté : « C’est elle. » À ce moment, j’ai su que les fleurs ne sont pas juste des pétales, mais des passeurs d’âme."













